Le Festival du Film Francophone du Caire voit le jour

Hier soir a eu lieu la première édition du Festival du Film Francophone du Caire. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée dans le petit théâtre de l’Opéra égyptien en présence du président du festival, Yasser Moheb, ainsi que d’un groupe de cinéastes et d’artistes triés sur le volet.

Le Ministre plénipotentiaire Khaled Arif, Directeur des Affaires francophones du Ministère égyptien des Affaires étrangères, a exprimé son plaisir d’être convié à cette première édition du Festival. Il en a également profité pour souligner la contribution indéniable de l’Égypte - qui a doté la Francophonie du premier Secrétaire général de sa Fondation, M. Boutros Boutros-Ghali - au cinéma francophone ; notamment en la personne d’artistes à la renommée universelle tels que Yusuf Shaheen, Dalida et Gamil Rateb, pour n’en citer que quelques-uns.

Le Président du Festival, Yasser Moheb, a d’ailleurs tenu à souligner le caractère symbolique de cette cérémonie, qui annonce bien plus qu’un événement culturel international. Selon lui, le Festival se veut porteur d’un message de liberté, à l’image de celle prônée par l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dont l’Égypte est fière d’être membre. Cette liberté est la responsabilité de tout un chacun, et se retrouve déclinée sous toutes ses formes à travers le septième, et le plus influent des arts.

Le festival, ajoute Moheb, s’inscrit dans le contexte d’un marché du cinéma français en perpétuelle évolution, qui couvre tous les continents, de l’Afrique aux Amériques, en passant par le Moyen-Orient, l’Europe et l’Asie. Ce dernier s’étend sur plus de 88 pays et gouvernements, avec une population totale de 1,5 milliard d’habitants, soit 16 % de la population mondiale. D’un point de vue artistique et culturel, il s’agit dès lors d’une occasion unique de promouvoir la richesse et la diversité du monde du cinéma égyptien et francophone ; d’un point de vue politique, il s’agit de la dernière initiative en date visant à renforcer le rôle de l’Égypte au sein de l’OIF.