La Chine dans un monde en mutation
La Fondation Kemet Boutros-Ghali pour la Paix et la Connaissance, en coopération avec le Conseil égyptien des affaires étrangères, a organisé ce mardi un symposium intitulé "La Chine dans un monde en mutation" afin de faire la lumière sur le rôle de la Chine dans un contexte mondial de développement et de défis. Étaient présents M. Mamdouh Abbas, président du conseil d’administration de la Fondation, l’ambassadeur Mohamed El Orabi, président du Conseil égyptien des affaires étrangères, M. Moustafa El Feki, penseur politique de renom, et M. Abdel Moneim El-Said, ancien directeur du Centre Politique al-Ahram Center pour les Études Stratégiques au Caire.
Parmi les personnes invitées à prendre la parole et à contribuer au symposium se trouvaient l’Ambassadeur Hisham EL-Zimaity, membre du conseil d’administration de la Fondation et Secrétaire général du Conseil égyptien des affaires étrangères, l’Ambassadeur Ali Al-Hafni, ancien sous-ministre des Affaires étrangères pour l’Afrique et ancien ambassadeur d’Égypte en Chine, l’ambassadeur Magdy Amer, ancien ambassadeur d’Égypte en Chine, l’ambassadeur Ezzat Saad, directeur exécutif du Conseil égyptien des affaires étrangères, et le Dr. Ebtisam Ali, professeure estimée à la Faculté d’économie et de sciences politiques de l’Université New Giza.
Le symposium a examiné les changements observés dans la politique étrangère de la Chine, puisque son activité se concentre de plus en plus sur le développement et la concurrence économique avec les grands états industrialisés. La Chine s’est également davantage impliquée sur la scène internationale, s’illustrant notamment lors de sa gestion des conséquences de la guerre en Ukraine et de la polarisation mondiale qui en a résulté. Elle exerce une influence croissante sur les rapports de force mondiaux, comme en témoigne sa menace d’utiliser la force militaire pour empêcher l’indépendance de Taïwan.
Le symposium a également exploré les relations de la Chine avec les États arabes en général et ses différentes interactions avec eux, ce qui s’est clairement reflété dans le rôle qu’elle a joué dans la réconciliation saoudienne-iranienne. Le symposium a conclu en saluant le niveau des relations de sino-égyptienne, s’étendant sur plus de 70 ans, en soulignant que les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 20 milliards de dollars l’année dernière, et en se penchant sur les différents moyens de faire progresser ces relations au profit des deux pays.